Deux Persans de l'âge d'or. (Gorgâni et Nizâmî)(11 pages) © Copyright bibliotrutt.com |
Gorgâni
L’œuvre majeure de Gorgâni, le Roman de Wîs et Râmîn, a fait sensation en Occident lorsque les premières traductions y ont paru à cause des analogies évidentes avec notre Roman de Tristan et Yseut (voir Gorgâni : Le Roman de Wîs et Râmîn, trad. Henri Massé, édit. Les Belles Lettres, Paris, 1959). Fakhr-od-Dîn Gorgâni a écrit son roman à Ispahan, au milieu du XIème siècle, sous le règne de Togrul Beg, fondateur de la dynastie des Seldjoukides, des Turcs venus d’Asie Centrale.
La mère de Wîs avait promis au roi Maubad de lui accorder la main de sa future fille. Elle l’oublie et la marie avec son frère Vîrou (il paraît que cela se faisait du temps de Zoroastre). Maubad vient l’enlever avant que l’acte nuptial ne soit consommé. Wîs se rebiffe et demande l’aide de sa nourrice. Celle-ci fait un talisman qui rend Maubad impuissant. Râmîn, frère de Maubad, qui était aussi le frère de lait de Wîs, l’aperçoit pendant le voyage et en tombe éperdument amoureux. Il supplie la nourrice de l’aider à gagner le coeur de Wîs. Celle-ci d’abord réticente, accepte de le voir et tombe elle aussi sous le charme du jeune homme. Nous assistons alors à un véritable amour-passion. Les deux amoureux ne sont heureux qu’enlacés l’un à l’autre, ne peuvent vivre éloignés l’un de l’autre, bravent tous les dangers et tous les déshonneurs, clament parfois leur amour à la face même de Maubad, mais le plus souvent rusent et le trompent. Maubad lui-même est quelquefois prêt à tout pardonner, d’autres fois il entre dans une fureur folle et d’autres fois encore il est de nouveau prêt à croire en leur innocence. Après de nombreuses péripéties (à un moment Râmîn se décide à partir et même à se marier, mais va revenir à Wîs), Maubad se tue à la chasse, Râmîn devient son successeur et Wîs et Râmin vivent heureux ensemble jusqu’à leur mort.
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Ingénieur - il faut bien vivre - je n'ai pas arrêté de voyager, pour mon travail, de par le monde.
Tout en ne cessant jamais de voyager, plus encore, par mes livres.
Adepte de littérature mondiale d'abord. Et puis comme cette littérature vous apprend que l'Homme est un (comme disait Etiemble), j'ai commencé à m'intéresser tout naturellement à ces sciences que l'on dit humaines et qui nous parlent de religions, de mythes, de folklore, d'ethnologie, de contes de fées, de langues et d'écritures. D'histoire aussi bien sûr.
Et cela fait maintenant presque vingt ans que j'en parle dans mon Voyage autour de ma Bibliothèque, mon premier site. Auquel j'ai joint un deuxième site, mon Bloc-notes, pour des découvertes plus actuelles.
Mais : « tes textes sont trop longs », m'ont dit mes amis.
« Trop de détails, trop de digressions ».
Ils voulaient probablement dire que je devenais trop pédant et que je les ennuyais. Alors j'ai coupé, élagué, re-rédigé, essayé de rendre mes textes plus lisibles, plus attrayants aussi par la typographie, et faciles à télécharger (en PDF qui a l'avantage de conserver les illustrations, notes de bas de pages et pagination ou e-pub pour ceux qui préfèrent ce mode pour leurs liseuses électroniques). Le résultat : ces Carnets d'un dilettante. Voilà. Je ne sais pas si j'ai réussi. Dites-moi ce que vous en pensez. Si vous en avez envie.