Pierre Boulle : l'homme et l'oeuvre(21 pages) © Copyright bibliotrutt.com |
Je savais comme tout le monde que Pierre Boulle était l’auteur de La Planète des Singes et du Pont de la Rivière Kwaï. Je savais aussi qu’il avait été agent secret en Asie du Sud-Est pendant la guerre car j’avais découvert, je ne sais plus où, la traduction anglaise de ses Sources de la Rivière Kwaï mais, m’apercevant très vite que ce récit n’avait rien à voir avec la véritable Rivière Kwaï, je ne l’avais pas lu jusqu’au bout et j’avais bien tort. Mais j’avais bien l’intention de m’intéresser à cet auteur : il y a déjà un moment que j’avais acheté le gros volume que l’éditeur Omnibus avait consacré aux « romans héroïques » de Pierre Boulle mais n’avait guère trouvé le temps d’en entamer la lecture. Et puis voilà que je fais connaissance avec des Français établis en Malaisie, grâce au projet du pantoun francophone auquel je participe, qu’ils deviennent des amis, que je découvre sur le site créé par Jérôme Bouchaud, Lettres de Malaisie, la liste très complète, établie par Serge Jardin, de tous les livres écrits en français et ayant une relation avec la Malaisie, liste sur laquelle on retrouve 5 ou 6 romans de Pierre Boulle. Et, en plus, Serge me raconte l’histoire de tous ces planteurs-écrivains français ayant tous travaillé à des époques différentes, pour le même groupe de plantations franco-belge en Malaisie, Henri Fauconnier d’abord, arrivé en 1905, qui en a été le créateur, et a obtenu le prix Goncourt en 1930 avec son roman Malaisie , Pierre Boulle ensuite qui a tiré de son expérience de planteur une sainte horreur de l’Organisation, de la Firme, mais a pris la Malaisie pour cadre de plusieurs de ses romans, Pierre Lainé pour finir, l’opiomane et grand amateur de petites Chinoises, qui écrit sous le pseudonyme de Christian de Viancourt, L’Oreiller de Porcelaine.
Promenades littéraires, côté Occident
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Chroniques d'une vie
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Ingénieur - il faut bien vivre - je n'ai pas arrêté de voyager, pour mon travail, de par le monde.
Tout en ne cessant jamais de voyager, plus encore, par mes livres.
Adepte de littérature mondiale d'abord. Et puis comme cette littérature vous apprend que l'Homme est un (comme disait Etiemble), j'ai commencé à m'intéresser tout naturellement à ces sciences que l'on dit humaines et qui nous parlent de religions, de mythes, de folklore, d'ethnologie, de contes de fées, de langues et d'écritures. D'histoire aussi bien sûr.
Et cela fait maintenant presque vingt ans que j'en parle dans mon Voyage autour de ma Bibliothèque, mon premier site. Auquel j'ai joint un deuxième site, mon Bloc-notes, pour des découvertes plus actuelles.
Mais : « tes textes sont trop longs », m'ont dit mes amis.
« Trop de détails, trop de digressions ».
Ils voulaient probablement dire que je devenais trop pédant et que je les ennuyais. Alors j'ai coupé, élagué, re-rédigé, essayé de rendre mes textes plus lisibles, plus attrayants aussi par la typographie, et faciles à télécharger (en PDF qui a l'avantage de conserver les illustrations, notes de bas de pages et pagination ou e-pub pour ceux qui préfèrent ce mode pour leurs liseuses électroniques). Le résultat : ces Carnets d'un dilettante. Voilà. Je ne sais pas si j'ai réussi. Dites-moi ce que vous en pensez. Si vous en avez envie.