La Dame blanche de Jean Giono(32 pages) © Copyright bibliotrutt.com |
C’est en juin 2007 que Josyane Savigneau rendait compte dans le Monde littéraire du livre d’Annick Stevenson publié aux Actes Sud et intitulé Blanche Meyer et Jean Giono. Ce livre, qui révélait cette histoire d’amour de Giono (et quel amour !) dont on trouvait l’écho – disait-on – jusque dans la si merveilleuse aventure du Hussard sur le Toit et de sa Pauline de Théus, a fait l’effet d’une petite bombe. Car jamais personne n’en avait entendu parler. Et on peut lire en détail non seulement la fameuse biographie littéraire de Jean Giono par Pierre Citron que les six volumineux tomes que la Pléiade a consacrés à l’œuvre de Giono : c’est motus et bouche cousue. C’est Blanche ou l’oubli disait un critique littéraire de l’Express. J’ai pu entrer en contact avec Annick Stevenson grâce à son site et elle a bien voulu m’expliquer comment elle avait appris l’existence (un peu par hasard, par l’internet encore) de cette Américaine, Patricia Le Page, qui a consacré une thèse, à l’Université du Maryland, au millier de lettres de Giono à Blanche placées sous séquestre dans la Bibliothèque Beinecke de l’Université de Yale. C’est à la suite de cette découverte, me dit-elle, qu’elle s’est rendue chez la fille de Blanche, Jolaine Meyer et qu’elle a pu prendre connaissance du manuscrit écrit par sa mère avant de mourir et qui n’a jamais pu être édité parce qu’il cite des lettres de Giono sur lesquelles les héritiers ont mis leur black-out sous prétexte de propriété intellectuelle. Annick Stevenson, à la suite de ces révélations, s’est remise à lire Giono et à étudier toute la bibliographie qui lui est consacrée. Et elle a constaté qu’aucun critique ne mentionne l’existence de cet amour de Giono et encore moins de son objet. J’ai fait comme elle et relu de mon côté scrupuleusement aussi bien la biographie de Pierre Citron que les notes et commentaires des volumes de la Pléiade où apparaissent les écrits concernés et n’ai pu que faire la même constatation : aucun des critiques qui y collaborent, ni Henri Godard, ni Robert Ricatte, ni Pierre Citron n’y font la moindre allusion. Seul Hubert Nyssen, dit Annick Stevenson, dans une communication à l’Académie Royale de Belgique datant de janvier 2004 et intitulée Enquête sur trois mille pages de Giono soustraites à l’édition, dénonce le scandale.
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Ingénieur - il faut bien vivre - je n'ai pas arrêté de voyager, pour mon travail, de par le monde.
Tout en ne cessant jamais de voyager, plus encore, par mes livres.
Adepte de littérature mondiale d'abord. Et puis comme cette littérature vous apprend que l'Homme est un (comme disait Etiemble), j'ai commencé à m'intéresser tout naturellement à ces sciences que l'on dit humaines et qui nous parlent de religions, de mythes, de folklore, d'ethnologie, de contes de fées, de langues et d'écritures. D'histoire aussi bien sûr.
Et cela fait maintenant presque vingt ans que j'en parle dans mon Voyage autour de ma Bibliothèque, mon premier site. Auquel j'ai joint un deuxième site, mon Bloc-notes, pour des découvertes plus actuelles.
Mais : « tes textes sont trop longs », m'ont dit mes amis.
« Trop de détails, trop de digressions ».
Ils voulaient probablement dire que je devenais trop pédant et que je les ennuyais. Alors j'ai coupé, élagué, re-rédigé, essayé de rendre mes textes plus lisibles, plus attrayants aussi par la typographie, et faciles à télécharger (en PDF qui a l'avantage de conserver les illustrations, notes de bas de pages et pagination ou e-pub pour ceux qui préfèrent ce mode pour leurs liseuses électroniques). Le résultat : ces Carnets d'un dilettante. Voilà. Je ne sais pas si j'ai réussi. Dites-moi ce que vous en pensez. Si vous en avez envie.